Christie Morreale | « Si je suis bonne, toi t’es relou! »
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
4345
post-template-default,single,single-post,postid-4345,single-format-standard,theme-stockholm,qode-social-login-1.0.2,qode-restaurant-1.0,woocommerce-no-js,ajax_fade,page_not_loaded,,select-theme-ver-4.7,vertical_menu_enabled, vertical_menu_transparency vertical_menu_transparency_on,wpb-js-composer js-comp-ver-5.7,vc_responsive

« Si je suis bonne, toi t’es relou! »

Le 3 mars dernier, au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le harcèlement de rue était au centre d’une commission conjointe (commission des Droits des femmes et de l’Egalité des chances et le Comité d’avis chargé d’examiner les questions relatives à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes). Cette commission, co-présidée par les députés PS Christie Morreale et Patrick Prévot, a été organisée dans le cadre de la journée internationale pour les droits de la femme, le 8 mars.

« En tant que représentants, nous considérons que le harcèlement de rue est une forme de violence. On ne peut le banaliser et nous devons le dénoncer à travers une sensibilisation et des lois », souligne Christie Morreale, qui a invité les députés et la ministre des Droits des femmes et de l’Egalité des chances, Isabelle Simonis, à manifester leur désapprobation envers toute forme de sexisme en portant un badge.

C’est ainsi que trois types de badge ont été produits. Soit 300 au total. Il y en avait de trois couleurs et chacun portait un message on ne peut plus explicite, à savoir « Si je suis bonne, toi t’es relou ! » pour le rose ; « Pas la peine de siffler, je n’aboie pas ! » pour le jaune et « Siffler n’est pas draguer ! » pour le vert.

Ces badges ont été distribués à l’occasion de cette commission conjointe ainsi qu’en séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le lendemain. Tous ont été écoulés. C’est dire le succès qu’ils ont rencontré !

« Il ne faut pas confondre drague et harcèlement. A l’instar des violences conjugales qui n’étaient pas reconnues il y a 15 ans comme elles le sont aujourd’hui, il faut en arriver à ce que le harcèlement de rue soit logé à la même enseigne. Il n’est pas normal de ne pouvoir aller faire son marché, se promener en rue ou autre sans se faire harceler », conclut Christie Morreale. « Raison pour laquelle il est important, pour nous élus, de relayer des témoignages et initiatives d’associations de terrain qui combattent le harcèlement de rue ».