Christie Morreale | Actu
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
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Débat sur RTL à propos de l’affiche sexiste du Forem

« On devrait toutes et tous avoir la possibilité de choisir son métier en fonction de son intérêt, de sa passion, de ses compétences et pas parce que la société nous l’impose. »

J’étais sur RTL-TVI dimanche dernier dans l’émission « C’est pas tous les jours dimanche » pour parler du sexisme, dans la publicité et en général, retrouvez mon intervention ici : https://goo.gl/LOKCcF

La NVA veut assécher le secteur aérospatial wallon

 

Le Fédéral a décidé de supprimer l’administration (belspo) et de créer, sans concertation, une agence interfédérale spatiale.
Le Fédéral veut revoir les clés de répartition qui réorienterait les moyens au bénéfice de la Flandre alors que la grande majorité du potentiel industriel se situe en Wallonie.
En Wallonie, c’est près de 40 entreprises et 50 départements universitaires et Centres de Recherche, dont le centre spatial de Liège, qui sont actifs dans le secteur spatial. Soit 1.600 personnes qui travaillent directement dans le secteur, pour un chiffre d’affaires annuel de 250 millions d’euros.
Comme Jean-Claude Marcourt, notre Ministre wallon de l’économie, ce dossier nous inquiète particulièrement pour deux raisons:
1) ce serait l’assèchement des moyens pour diminuer de facto la part de la Région à travers sa nouvelle agence
2)  la clé fédérale ne soit une manière de pousser les entreprises wallonnes à se délocaliser en Flandre
A l’occasion des échanges que nous avons eu en commission Economie avec Jean-Claude Marcourt, il a exprimé regretter le manque d’implication des régions dans le projet de la Ministre Sleurs (NVA), le manque de prise en compte des compétences et des potentiels industriels réels, et le fait qu’il n’y ait aucune garantie quant à la participation aux programmes de l’ESA.
La Belgique joue pourtant un rôle majeur dans le spatial. L’effort réalisé par la Belgique la place au 8ème rang mondial  et au 3ème rang européen.
Depuis 2001, le financement annuel public moyen est de l’ordre de 200 millions par an, dont 190 sont investis dans des programmes de l’Agence spatiale européenne. Cela pourrait ne plus être le cas à l’avenir.
Les efforts complémentaires de la Wallonie via le pôle de compétitivité SKYWIN, celui de l’aéronautique et du spatial s’élèvent à plus de 218 millions €.
Il est donc nécessaire d’être très vigilant dans ce dossier qui sent la poudre communautaire à plein nez, aux dépens de notre économie et de notre industrie florissante dans ce secteur.

L’agro écologie, l’avenir de l’Homme, et de la Terre

On croyait en l’abondance, et pour finir, on découvre la rareté. Quand le modèle économique constitue plus un problème qu’une solution.

Pendant des années, l’être humain a exploité le sol sans se soucier de la pérennité de celui-ci.

Le sol en Belgique a une épaisseur comprise entre 1 et 2 mètres. Il s’agit d’un milieu complexe et vivant. Environ 150 grammes d’animaux se retrouvent dans un mètre carré de sol prairial. C’est dire l’importance du maintien de cette biosphère si proche de nous.

L’utilisation de pesticides, insecticides en tout genres altère dangereusement ce fragile équilibre. Le labourage profond détruit de manière durable les animaux participant à la régénération du sol. Ces technologies humaines ne font que dégrader la qualité des sols.

La politique du produire toujours plus, toujours plus vite court à une perte définitive de cette biomasse si difficile à reproduire. La monoculture devient l’ennemi du sol ne permettant plus une vie durable en son sein.

Il faut absolument changer de paradigme parce que l’agriculture intensive court à sa perte. Modifier nos habitudes de consommation, nos modes alimentaires. Il en va de notre survie, du maintien d’une des professions les plus importantes, l’agriculture.

Celle-ci est de plus en plus mal lotie d’un point de vue financier alors que des solutions sont là, proches et faciles à réaliser.

Des modes agricoles plus soucieux de l’environnement sont, à portée de main :

Varier les cultures sur de plus petites surfaces, laisser respirer la terre après les récoltes, ou planter des espèces régénératives comme la moutarde, privilégier les circuits courts de distributions, replanter des haies autour des champs, éviter le labour profond, ne plus utiliser de produits phytos, sont quelques exemples d’un changement indispensable.

L’agro-écologie n’est pas un phénomène de mode créé par quelques illuminés avides de nature, d’écologie pure et dure. Elle constitue une alternative pour assurer un avenir alimentaire à chacun de nous, maintenir la profession d’agriculteur et assurer une stabilité d’un sol très fragile s’il n’est pas respecté.

Un à deux mètres de sol pour nourrir l’humanité, rendez-vous compte…Ce n’est pas énorme et c’est pourtant cette fine couche qui permet à l’humanité toute entière de vivre, à la biodiversité d’être là pour faire grandir plantes, arbres nourriciers.

Ces changements sont indispensables au maintien de notre alimentation.

La non-utilisation de pesticides et insecticides, la prédilection aux circuits-courts de distribution, la culture de semences locales et adaptées à notre climat feront gagner de l’argent aux agriculteurs. La bonne gestion des sols avec la plantation de haies, l’interdiction de bétonnage de zones agraires éviteront les inondations et glissement de terrains. La diminution de la mécanisation de l’agriculture fera diminuer la pollution par hydrocarbure…

La recherche scientifique et les développements économiques qui en découlent peuvent constituer un formidable défi. Aider à gérer, outiller et accompagner les agriculteurs dans leurs décisions et les actions techniques à poser, pour plus de précisions et de résultats concluants, durables pour notre environnement et notre santé.

Aux pouvoirs publics de fixer des objectifs clairs et un échéancier pour y parvenir.

 

 

 

Visite de terrain: les compagnons de la terre

Ce vendredi, j’ai eu l’occasion de visiter le projet des Compagnons de la Terre, cette coopérative liégeoise installée à Mortier, sur la commune de Blégny, qui s’inscrit dans la mouvance du film « Demain »: produire mieux, en protégeant la biodiversité, l’environnement et en assurant un revenu digne aux agricultures. Des thématiques passionnantes !

 

Lancée à Liège en janvier 2015, la coopérative à finalité sociale les Compagnons de la Terre entend donner sa chance à un nouveau modèle de production agricole plus collectif et respectueux de la Terre et des êtres humains. Sur les principes de l’agroécologie cette agriculture vise à préserver les ressources naturelles, assainir les écosystèmes, et restaurer la biodiversité. Issue de la dynamique « Ceinture aliment-terre liégeoise », cette coopérative mise sur l’action collective, de même que sur la valorisation des talents de tous ceux qui prennent part à son projet (coopérateurs, producteurs associés, bénévoles, scientifiques, partenaires,…).

Un projet qui vise à la souveraineté alimentaire et entend bien créer des emplois durables sur la région.

L’ambition dévoilée est en effet d’assurer les trois phases alimentaire: la production, la transformation et la vente directe. Avec le soutien de la Région Wallonne, un atelier de transformation des produits laitiers, des céréales et de la viande va bientôt voir le jour. De quoi augmenter la gamme de produits déjà en vente dans le magasin « Les petits producteurs », situé en Neuvice et qui rencontre un succès grandissant.

 

Le transport fluvial de marchandisse: mobilité de demain

Le port autonome de Liège est troisième plus gros port de rivière en Europe: au premier trimestre 2016, plus de 7 millions de tonnes de marchandises transitaient  via ce port.

Ce mode de transport permet évidemment de désengorger les autoroutes mais est également bien plus écologique et durable, raisons pour lesquels il faut absolument soutenir ce mode de transport.


Question écrite de Christie Morreale à Monsieur le Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l’action sociale et du Patrimoine

Je me réjouis de constater une augmentation constante de l’activité du port autonome de Liège, aujourd’hui le troisième plus gros port de rivière en Europe. En effet, les chiffres en constante augmentation démontrent l’intérêt du transport fluvial pour le transport de marchandises alors même que l’activité va seulement commencer au Trilogiport. On peut donc espérer une augmentation encore plus importante des tonnages.

Monsieur le Ministre, pour ce premier trimestre 2016, c’est plus de 7 millions de tonnes de marchandises qui ont transitées via ce port, soit une augmentation de 5% par rapport à l’année passée. Ce mode de transport permet évidemment de désengorger les autoroutes mais est également bien plus écologique et durable, raisons pour lesquels ce choix de mode de transport est grandement encouragé par le gouvernement wallon. Alors que le transport des containers est également en pleine expansion, + 48% cette année, je souhaite vous interroger sur vos ambitions afin de renforcer encore ce mode de transport. Les entreprises qui effectuent cette transition sont-elles encouragées ?  Par quels moyens ? Comment entendez-vous étendre encore ce mode de transport à plus d’entreprises ?

Enfin, pouvez-vous me préciser le nombre d’entreprises qui privilégient le transport par bateau en région liégeoise ? Quel est le profil de ces entreprises ? Comment encourager les petites entreprises à se tourner vers ce type de transport ?

 

Réponse

Je me réjouis des résultats efficients du Port autonome de Liège et je souhaite que les efforts redoublent pour améliorer les quantités de marchandises transportées par le biais de la voie d’eau, notamment via les 3 autres ports de Charleroi, Namur et du Centre et de l’Ouest.

La présence des entreprises sur et aux abords de la voie d’eau est un objectif général de cette législature. L’ensemble des acteurs y travaille quotidiennement et en collaboration : les Ports autonomes, mais également l’Agence wallonne à l’Exportation et aux Investissements étrangers ou encore la Direction de la Promotion des voies navigables et de l’intermodalité de la DGO2 du Service public de Wallonie. Il n’existe cependant pas de profil précis d’entreprises intéressées spécifiquement par la voie d’eau. Les études montrent néanmoins qu’une tendance importante se dégage davantage pour les secteurs liés au transport de matériaux lourds, notamment liés à l’industrie même si les marchandises en conteneurs ou sur palettes sont de plus en plus présentes. La manutention de produits ou consommables plus spécifiques ou fragiles (pharmaceutiques, alimentaires, …) nécessite, quant à elle, d’autres modes de transports.

Pour ce qui concerne les incitants financiers directement à destination des entreprises, j’engage l’honorable membre à consulter mon collègue en charge de l’Économie, Monsieur le Vice-président et Ministre Jean-Claude MARCOURT.

 

Nouveau parking à Tilff!

Un nouveau parking va voir le jour à Tilff, à hauteur du château Brunsode, histoire d’améliorer le covoiturage dans la commune et la convivialité de l’endroit. Un bel atout pour les commerçants et les navetteurs !

 

Super nouvelle pour notre commune: le dernier conseil communal a lancé le cahier des charges pour le parking de covoiturage à Tilff, cofinancé par la province de Liege.

Alors que les travaux pour le nouveau pont de Tilff devrait commencer dans le courant du deuxième trimestre 2017, un nouveau parking de 84 places devrait voir le jour  à Tilff. Le conseil communal vient en effet de décider de lancer le cahier des charges en ce sens. Le budget – 210.000 euros au total – est d’ores et déjà prévu, la Province de Liège intervenant à hauteur de 100.000 euros dans le cadre de sa politique de soutien aux communes.

Un abri destiné aux voyageurs, des tables et des bancs compléteraient les emplacements de stationnements et amélioreraient également la convivialité de l’endroit. D’ici peu, Tilff bénéficiera donc d’un vrai parking de délestage à la sortie de l’autoroute et à proximité du nouveau pont dont les travaux de construction devraient débuter fin du premier trimestre 2017.

Journée multisports à Esneux !

Le vendredi 4 novembre, le service sport de la commune organise une JOURNEE MULTISPORTS au hall omnisports d’Esneux de 9h à 16h30 pour les enfants de 6 à 18 ans.

Au programme, il va y avoir du sport et encore du sport: Initiations d’escalade, tennis, karaté, hip-hop, badminton, hand-ball, randonnée, vovinam viet vo dao, parcours d’obstacles, jazz, tennis de table, krav maga et démonstration de break-dance. Les initiations seront réalisées par les clubs actifs sur la Commune !

L’occasion pour votre enfant de pouvoir essayer plusieurs disciplines, de rencontrer les clubs et de faire ensuite, s’il le désire, son choix. (J’en profite pour vous rappeler que l’opération « Chèque Sport » est lancée pour la saison 2016-17).

Les enfants seront pris en charge de 9h à 16h30 par une équipe dynamique ! Il sera toutefois nécessaire de prévoir pique-nique et collations, une tenue de sport adaptée pour l’intérieur et une tenue pour l’extérieur (rando et parcours d’obstacles).

L’activité est gratuite mais l’inscription est obligatoire et les places sont limitées. Ne tardez pas à vous inscrire !

 

N’hésitez pas à revenir vers moi pour plus d’infos !