Christie Morreale | Retour du frelon asiatique, comment l’éradiquer ?
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
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Retour du frelon asiatique, comment l’éradiquer ?

Question écrite à Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité et du Tourisme

Une alerte vient d’être lancée auprès apiculteurs qui sont appelés à la vigilance après la découverte récente d’un frelon asiatique dans une ruche à Audenarde (Flandre orientale). Cette espèce invasive, qui aurait été introduite en Europe en 2004 par conteneurs de poteries chinoises, représente un danger pour la diversité et l’apiculture notamment.

Le frelon asiatique est un insecte invasif de la famille des guêpes originaire d’Extrême-Orient. Depuis son arrivée accidentelle en Europe en 2004, il a colonisé plus de 50 départements français et a déjà été signalé à plusieurs reprises dans notre pays.

En Wallonie, deux nids de frelons asiatiques avaient dû être détruits en 2016. Dans la foulée, un réseau de surveillance active avait été mis en place afin de freiner leur installation et empêcher leur reproduction.

Vous m’affirmiez, en décembre 2016, que des informations relatives aux techniques de protection des ruchers seraient apportées aux apiculteurs via le CARI. Ces informations ont-elles déjà été diffusées ? Quelles sont les techniques privilégiées ?

Les opérateurs potentiels ont-ils été informés par le CRA-W des risques éventuels liés à la destruction des nids de frelons ?

Réponse

Jusqu’à ce jour, seul un nid a été découvert dans la région de Guignies, en novembre dernier. Suite à sa découverte et à sa destruction, les apiculteurs ont été informés par des articles dans les revues apicoles, des conférences, un dépliant et de l’information qui est régulièrement mise à jour sur le site internet géré par la Cellule interdépartementale sur les Espèces invasives.

Le réseau de surveillance est principalement constitué d’apiculteurs et de naturalistes qui jouent un rôle de sentinelle très important. Il est complété par un réseau de pièges géré par le Centre de Recherches agronomiques de Wallonie, installés pour faciliter la détection de la présence éventuelle de l’insecte, dans la zone qui a été envahie l’année dernière. Les premiers résultats de cette campagne de piégeage seront disponibles à la fin du mois de juin, mais rien d’alarmant n’a encore pu être détecté jusqu’à ce jour.

Nous sommes actuellement dans la phase de détection et d’éradication précoce de cet insecte sur le territoire wallon. Il fait l’objet d’une vigilance accrue et j’ai confié au Centre de Recherches agronomiques de Wallonie la destruction des nids qui seraient détectés cette année.