Christie Morreale | Presse
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
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Les autistes sont (enfin) écoutés (La Dernière Heure)

Je me réjouis d’apprendre dans un article de presse (La Dernière Heure/2 mars 2015) qu’une table ronde s’est tenue entre Madame la ministre de l’Education et les représentants des associations de parents, des services spécialisés, des écoles et des pouvoirs organisateurs.

A l’ordre du jour de cette rencontre, la question de la prise en charge des enfants atteints d’autisme suite à la médiatisation de l’affaire Ciman. Pour rappel, ce footballeur a décidé de quitter la Belgique afin que son enfant, atteint d’autisme, soit pris en charge au Canada.

 

En Fédération Wallonie-Bruxelles, on estime que ce trouble touche plus de 11.000 jeunes âgés entre 3 et 24 ans.

  • Selon l’article, 881 enfants seraient accueillis dans l’enseignement ordinaire (maternel, primaire et secondaire). Soit, un taux d’inclusion scolaire très faible! De plus, il n’existe actuellement pas de recensement : on ne sait donc pas combien d’enfants autistes fréquentent l’enseignement ordinaire sans qu’un programme d’adaptation ne soit développé pour eux, ni le nombre d’enfants accueillis dans l’enseignement spécialisé non adapté à l’autisme, ni dans les centres pour enfants non scolarisés.
  • Le Canada utilise le programme ABA pour la prise en charge des enfants autistes. En Belgique, c’est la méthode TEACH qui est pratiquée. Il s’agit d’un programme comportementaliste qui vise à structurer l’enfant, régir les activités quotidiennes pour que l’enfant sache à l’avance ce qu’il va se passer. Cette méthode vise à lui rendre la vie plus compréhensible.

 

Le PS réclame :

  • Un recensement global, nécessaire à l’évaluation du phénomène et afin que nous sachions combien d’enfants autistes fréquentent l’enseignement ordinaire sans qu’un programme d’adaptation ne soit développé pour eux, le nombre d’enfants accueillis dans l’enseignement spécialisé non adapté à l’autisme ainsi que dans les centres pour enfants non scolarisés.
  • La mise en place d’un encadrement adapté aux besoins des enfants autistes avec un accompagnement ciblé. Il est donc nécessaire de prévoir plus d’enseignants mais aussi plus d’éducateurs pour accompagner ces enfants. Ceci figure dans la Déclaration de Politique Communautaire (DPC) 2014-2019: « le gouvernement ajustera les moyens aux classes à pédagogies adaptées afin de répondre aux besoins d’encadrement de ces structures« .
  • La formation de l’ensemble des enseignants à la détection des troubles précoces tels que les troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) car plus la prise en charge est précoce, mieux c’est pour l’enfant !
  • L’amélioration de la lutte contre la déscolarisation des élèves atteints de troubles sévères du comportement par les structures scolaires d’aide à la socialisation (SSAS). Ceci est une revendication reprise dans le programme du PS pour les élections de 2014.
  • L’amélioration de la prise en charge des enfants autistes dans l’enseignement ordinaire. Ceci passe par la formation initiale des enseignants, qui doit inclure la prise en charge d’enfants atteints de troubles du comportement. Cette formation est essentielle pour l’ensemble des handicaps (pas uniquement l’autisme)!
  • L’organisation de ce type de rencontre avec les représentants des associations actives en faveur des autres handicaps.
  • L’élaboration d’une typologie qui prend en compte les besoins réels des enfants et non pas des normes.

 

Les femmes en politique

Dans son article « Plus d’échevines, moins d’échevins » paru ce 25 février, Eric Deffet, journaliste au Soir, qualifie de « plutôt rare » le duo que constituent, à Esneux (commune de la région liégeoise), Christie Morreale (PS) en tant que première échevine (empêchée) et Laura Iker (MR) comme bourgmestre. Le paysage politique y est d’autant plus atypique que les quatre leaders des quatre formations représentées au conseil communal sont des femmes ! Soit Christie Morreale (PS), Laura Iker (MR), Marie-Dominique Simonet (Cdh) et Anne Dister (Ecolo).

« Grâce à l’instauration de la mixité et l’obligation d’assurer une représentation des deux sexes aux deux premières places (décret Courard), la proportion de femmes élues a augmenté dans les communes », souligne avec satisfaction Christie Morreale, députée wallonne. « Personnellement, je ne suis pas opposée au fait qu’on essaie de la faire progresser là où c’est possible sans, bien sûr, remettre en cause les résultats des urnes. En effet, il ne faudrait pas arriver à devoir désigner des personnes se trouvant en bas de liste sous prétexte de respecter ce principe de mixité ».

Et d’ajouter que l’obligation d‘organiser la tirette (une femme, un homme, une femme… ou l’inverse) sur les listes pour les élections communales de 2018 devrait contribuer à accroître la proportion de femmes au sein des exécutifs locaux.

« Je pense néanmoins qu’il est crucial que l’on mette davantage en évidence l’engagement politique des femmes, au niveau local, dans les médias », poursuit la députée. « De manière générale, il faut pouvoir se remettre en question au niveau de l’organisation des réunions de manière, notamment, à ne pas les multiplier et ainsi faire en sorte d’assurer un meilleur équilibre, pour tout un chacun, entre vie politique et vie privée ».