Christie Morreale | Euthanasie dans les refuges pour animaux
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
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Euthanasie dans les refuges pour animaux

Question écrite à Monsieur le Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

L’euthanasie pratiquée dans les refuges pour animaux est la solution ultime pour les gestionnaires des refuges qui, dans l’immense majorité des cas, sont de véritables amoureux des animaux et entièrement dévoués à leur tâche.

Il convient également de rappeler que l’objectif d’un refuge sera toujours de replacer l’animal, mais s’il n’a plus aucune chance d’être adopté, on ne va pas le laisser en cage pendant des années. L’euthanasie est alors la moins mauvaise solution surtout pour les animaux âgés ou malades.

Il n’en demeure pas mois que, d’après Gaia, l’euthanasie pratiquée en refuge connaît une légère augmentation en Wallonie. En 2015, 49 % des chats accueillis en refuges étaient euthanasiés, contre 42 % en 2014. Du côté des chiens, ces chiffres sont passés de 14 % en 2014 à 19 % en 2015. Monsieur le Ministre confirme-t-il ces chiffres ? Le cas échéant, comment les interprète-t-il ?

Comme je l’ai indiqué en préambule, il ne faut certainement pas incriminer les gestionnaires des refuges, mais nous devons être plus proactifs sur deux points : l’identification des propriétaires et la stérilisation. Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur ces deux thèmes ? Comment aujourd’hui améliorer le système d’identification des propriétaires ?

Réponse
En 2015, 49% des chats et 19% des chiens accueillis dans les refuges ont été euthanasiés, soit une augmentation par rapport à 2014.

En l’état actuel des choses, il est difficile d’interpréter les raisons de cette augmentation car nous ne disposons pas d’outil de récolte de statistiques satisfaisant au sein des refuges. Dès lors, j’ai chargé l’administration d’implémenter, auprès des refuges, une méthode de gestion qui permette d’obtenir des statistiques détaillées de façon à mieux comprendre les évolutions observées. Cela permettra également de mesurer l’impact des politiques menées.

Le projet d’arrêté relatif à la stérilisation obligatoire de tous les chats domestiques a été adopté le 15 décembre 2016. Dès l’entrée en vigueur de cette mesure à une date à fixer au printemps 2017, tout propriétaire d’un chat né après l’entrée en vigueur du texte, devra le faire stériliser avant l’âge de six mois. En ce qui concerne les chats nés avant l’entrée en vigueur de l’arrêté, les propriétaires seront tenus de faire stériliser leur animal avant le 1er janvier 2019. Il faut rappeler que l’objectif premier de cette mesure reste de lutter contre la surpopulation des chats au sein des refuges, et, en conséquence, à diminuer le nombre d’euthanasies pratiquées.

L’identification des chiens, obligatoire depuis 1998, a permis une nette amélioration en ce qui concerne le nombre de chiens rendus à leur propriétaire. L’identification des chats par microchip et leur enregistrement dans une base de données commune aux trois régions sera aussi d’application prochainement. Cette centralisation des données permettra une recherche plus efficace du propriétaire d’un chat trouvé. Ce dispositif est aussi un préalable nécessaire pour le suivi de la législation en vigueur en matière de stérilisation des chats.