Christie Morreale | Projet PROPULPP et épandage de pesticides, publication de résultats alarmants
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
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Projet PROPULPP et épandage de pesticides, publication de résultats alarmants

Question écrite à Monsieur le Ministre de l’Environnement, de la Transition écologique, de l’Aménagement du territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

« Projet PROPULPP»

Selon les conditions météorologiques et les techniques d’application, 25 à 75 % des pesticides épandus se retrouvent dans l’air. Une fois dans l’air, les pesticides volatils peuvent être transportés à plus ou moins longue distance. Les aérosols et les pesticides associés aux particules se déposent quant à eux dans le voisinage plus proche, à la surface du sol ou d’objets. L’objet du programme PROPULPP consiste à collecter des données de mesures permettant d’objectiver des recommandations pour réduire l’exposition des populations en bordure des champs : bande tampon, barrière physique, conditions d’épandage, etc.

Ce programme vise 4 objectifs spécifiques : l’évaluation de l’exposition aux produits phytopharmaceutiques des populations riveraines des champs cultivés dans les 24 h qui suivent le début de l’épandage (et de suite après) et à plus long terme (les jours qui suivent), évaluer la manière dont l’exposition (inhalation, ingestion et contact dermique) varie en fonction de l’éloignement par rapport à la source, évaluer l’influence réelle de paramètres agronomiques et de présence de barrière physique sur la contamination des zones en bordure de champs et enfin, vérifier si le modèle prédictif de « l’exposition des résidents », employé lors de l’approbation des substances, permet de couvrir raisonnablement le risque « riverains » et si ce modèle convient pour estimer certains paramètres de protection des riverains contre les dérives de pulvérisation.

Monsieur le Ministre, cette étude doit se clôturer en 2018. Pouvez-vous nous confirmer que les délais seront tenus ? Des résultats partiels sont-ils déjà connus ?

En effet, il nous revient que certains résultats sont déjà publiés dans un travail de fin d’études réalisé par un étudiant de Gembloux Agro-Bio Tech. Les résultats démontreraient que des pesticides sont présents sur les jeux d’enfants et en classe (131 substances chimiques retrouvées) mais également la présence d’agents chimiques interdits depuis longtemps comme le DDT, le chlordane ou le lindane. Confirmez-vous ces premiers chiffres ?

Réponse

Le projet PROPULPPP est une étude en cours qui doit s’achever à la fin de l’année 2018. Cette étude exigeait et exige toujours la mise en place de moyens humains, matériels et analytiques importants et dépendait de réalités agronomiques évidentes comme les saisons culturales. Une année pour réaliser un tel projet et en tirer des conclusions validées ne paraît pas excessifve.

Le calendrier prévisionnel établi fin 2017, quand l’étude a été lancée, est toujours respecté à l’heure actuelle.

Les conclusions de l’étude PROPULPPP vont permettre, le cas échéant, d’affiner les mesures de protection prises en modification de l’arrêté du Gouvernement wallon du 11 juillet 2013 relatif à une application des pesticides compatible avec le développement durable.

De l’avis même des experts travaillant sur le projet, il est particulièrement important d’attendre que les conclusions définitives de l’étude et les liens entre ses différents volets soient établis pour les diffuser. Cela n’est pas encore le cas pour l’instant.