Christie Morreale | Christie
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
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On ne fermera pas le Rond-Chêne à Esneux !

Dans le cadre de son ajustement budgétaire, la Communauté française était tenue de trouver 160 millions. Dans ce contexte, des rumeurs persistantes annonçaient que les dix Centres de dépaysement et de Plein Air de la Fédération étaient dans le viseur. Hier, la députée socialiste Christie Morreale a donc interpellé la Ministre de l’Éducation afin d’obtenir une clarification.

 

Alors que les centres avaient déjà été largement mis à contribution en 2014 (près de 40% d’économie !) la députée Christie Morreale souhaitait mettre l’accent sur le rôle social et éducatif fondamental de ces établissements. En effet, depuis leur création en 1996, ces centres permettent chaque année à un grand nombre d’enfants d’aller à la découverte de la nature, de leur environnement, de partir en vacances et de voyager. Les activités proposées par ces centres au prix de 70 à 80 euros la semaine permettent ainsi à tous les enfants, quels que soient leurs moyens de s’épanouir et de découvrir de nouvelles réalités, telles que la vie en communauté. La députée a pu personnellement se rendre compte du bienfait de tels centres en visitant celui situé au domaine du Rond-Chêne à Esneux et qui héberge plus de 3000 enfants et adultes par an. En plus de cet aspect éducatif, ces infrastructures emploient aujourd’hui 276 personnes.

 

Supprimer ces centres aurait un impact financier non négligeable sur les écoles et les parents qui devraient organiser des voyages dans des centres privés bien plus onéreux.

 

Dans sa réponse, la Ministre rassure, il n’est pas question de fermeture des CDPA, elle met cependant en avant l’importance d’optimaliser l’utilisation des structures et charge un membre de l’administration de formuler des propositions pour septembre. Si cette déclaration rassure, Christie Morreale souhaite aller plus loin et souligne l’importance de maintenir les activités tout en réfléchissant à des pistes pour permettre la rénovation et le maintien en bon état des bâtiments.

Elle a évoqué plusieurs pistes : renforcer l’accueil des enfants là où les activités pour adultes ont diminué, la location du site ou des bâtiments à des partenaires privés sans pour autant réduire la qualité des services actuels ni bien entendu l’accessibilité des structures associatives subventionnées lors des périodes d’inoccupation (congés scolaires, week end…), réfléchir à des collaborations/synergies avec des écoles environnantes, …

Si nous constatons que les formations à destination des adultes sont moins prisées que les activités réservées aux enfants, il serait sans doute judicieux de réfléchir à la bonne affection des places disponibles dans les CDPA.  Elle souligne également l’importance de favoriser une collaboration entre ces institutions et les établissements scolaires les plus proches. Ainsi la députée plaide pour la création rapide d’un groupe de travail pour mettre en avant des pistes concrètes afin de s’assurer de la viabilité à long terme des missions sociales essentielles et d’accessibilité des centres.

 

La Maison des jeunes d’Esneux reconnue par la Communauté française

Jusqu’il y a 5 ans, la commune d’Esneux ne disposait d’aucune infrastructure permettant d’accueillir des jeunes sur son territoire et cela manquait. C’était la conclusion d’une enquête réalisée sur les besoins des habitants de la commune.

Il y a 5 ans, sous l’impulsion de la députée esneutoise Christie Morreale, alors échevine de la Jeunesse, la Maison des jeunes JET (avenue Montefiore) a été créée grâce au soutien du Plan de Cohésion Sociale (PCS) de la commune. « La Région a accepté que le lancement de la JET soit porté par le PCS le temps de mettre le projet sur ses rails. La JET (Jeunesse Esneux Tilff) ne bénéficiait pas de l’appellation maison des jeunes, ni du subside de fonctionnement y afférent. Elle a pu démarrer grâce à un coup de pouce de la commune et un éducateur communal a été mis à disposition« , souligne Christie Morreale.

« Cours de hip-hop, graff, cuisine, danse, judo, animations et espace d’accueil, le projet a pris place. Les jeunes, de plus en plus nombreux, ont trouvé un espace encadré dans lequel ils se sentent bien, où ils peuvent simplement se rencontrer ou encore construire des projets, créer du lien intergénérationnel, participer à des ateliers et être épaulés pour remplir un CV en vue de décrocher un job de vacances« , ajoute la députée. « A l’étage, nous avons même pu organiser une permanence du centre de planning familial. C’est avec lui que nous organisons des ateliers sur la vie sexuelle et affective au sein de l’athénée d’Esneux, proche de la JET. A l’époque, nous avions détecté plusieurs grossesses précoces et il est probable que les informations, la sensibilisation et le dialogue au sein des ateliers et lors de la permanence ont permis de voir une amélioration de la situation« .

Vu le succès rencontré, il était nécessaire de pouvoir passer à la vitesse supérieure via l’octroi d’une reconnaissance. Depuis 2012, la Maison des jeunes a introduit un dossier en vue d’être reconnue par la Communauté française et ainsi obtenir le financement d’un emploi équivalent temps-plein ainsi qu’un budget de frais de fonctionnement afin de réaliser ses missions.

Malgré la période compliquée sur le plan budgétaire, et au vu de la pertinence des actions menées avec et pour les jeunes, la ministre en charge de la jeunesse à la Fédération Wallonie-Bruxelles, Isabelle Simonis, a décidé d’accorder à la JET la reconnaissance minimum prévue dans le décret « centres de jeunes ». Ce qui lui permet d’obtenir des subsides de fonctionnement à hauteur d’un peu plus de 18.000 €.

« Le public fréquentant la Maison des jeunes n’a fait que croître au cours des dernières années. On compte en moyenne quinze jeunes qui assistent aux différents ateliers et les stages organisés durant les congés scolaires sont rapidement complets. Si bien que l’on touche près d’une soixantaine de jeunes par semaine« , précise Steve Metelitzin, conseiller communal PS à Esneux et secrétaire du Conseil d’Administration de la Maison de jeunes JET.

Le fait d’être reconnue officiellement par la Communauté française, c’est d’abord la reconnaissance du travail effectué depuis 5 ans par les différents coordinateurs, le CA et la commune mais c’est surtout une sécurité financière qui permet d’inscrire la Maison des jeunes dans des projets à long terme.

En outre, cela lui permet d’accéder à des dispositifs de financements dans le cadre de la circulaire « Soutiens aux projets jeunes ». En effet, cet agrément ouvre l’accès à l’ensemble des aides réservées aux associations de jeunesse agréées. Six objectifs y ont été définis en vue de l’élaboration et l’introduction de projets. Concrètement, sans l’agrément, les possibilités d’aides sont limitées tandis qu’avec l’agrément, la Maison des jeunes d’Esneux aura accès à l’ensemble des dispositifs prévus dans la circulaire. Donc plus de possibilités d’obtenir des subsides pour financer des projets!

Cette reconnaissance permettra également de pérenniser les activités qui y sont développées, comme les ateliers qui pourraient être intensifiés ainsi que les projets plus ponctuels mis en place avec divers partenaires. « Par exemple, il y a un projet de tutorat qui est en train de se mettre en place avec les écoles de la commune. Des jeunes fréquentant la Maison des jeunes seront amenés à apporter leur aide à des plus jeunes qui éprouvent des difficultés dans leur apprentissage« , explique Steve Metelitzin.

La députée Christie Morreale, désormais échevine empêchée, se réjouit de cette reconnaissance sachant qu’elle permettra de stabiliser une structure qui, au vu de sa fréquentation, démontre qu’elle répond à une demande. « Il est très important que la commune d’Esneux continue à développer une politique de jeunesse. Lancer des projets est une première étape, assurer leur pérennité en est une seconde bien plus importante encore. C’est donc une très bonne nouvelle pour la commune et ses jeunes. La reconnaissance de la JET va nous permettre de renforcer et d’accentuer les projets mis en place« , soulève-t-elle.

 

Demande de suspension des négociations du Traité transatlantique

Ce lundi dernier, en commission, la majorité PS-CDH a voté au Parlement wallon une proposition de résolution demandant au Gouvernement fédéral qu’il soutienne au niveau européen la suspension des négociations du Traité transatlantique. Ce traité, négocié de manière peu transparente, aura de nombreuses conséquences sur nos régions, sur nos communes, sur nos normes sociales et environnementales s’il est adopté.

Avec le PS, nous demandons un certain nombre de balises sur lesquelles nous ne pouvons transiger :

  1. Transparence des négociations ;
  2. Maintien de normes sociales, environnementales et sanitaires ;
  3. Exclusion du mécanisme qui empêche un Etat de réguler sous peine de se voir attaqué par un investisseur dans une juridiction privée ;
  4. Règlementation européenne préalable sur la protection des données, qui devra être respectée par l’accord ;
  5. Protection des services publics et exclusion de l’accord de secteurs tels que la santé ou la culture…

Permis déposé pour le pont de Tilff

Suite à l’interpellation de la Députée Christie Morreale au Ministre wallon des Travaux publics, Maxime Prévot, le dossier du pont de Tilff avance enfin … Une bonne nouvelle pour la mobilité et la sécurité routière à Tilff !

Article de Presse de La Libre Belgique :

C’est (presque) la fin d’une saga vieille de 10 années (voire plus). Fin mars, le fonctionnaire délégué à la Région wallonne a reçu la dernière mouture du dossier relatif à la demande de permis d’urbanisme du nouveau pont de Tilff.

Depuis le début des années 2000, un projet de nouveau pont est en débat dans la petite entité. Le projet présenté voici trois ans par le ministre Carlo Di Antonio a finalement été retenu, moyennant quelques modifications. On se dirige vers un pont-passerelle et une suppression du passage à niveaux.

Pour rappel, c’est ce dernier élément (voie ferrée) qui a fait de ce remplacement du pont une véritable saga burlesque, tant les politiques de tous bords et les citoyens de Tilff ne parvenaient pas à s’entendre.

L’objectif d’Infrabel, gestionnaire du réseau ferroviaire belge, est en effet de supprimer un maximum de passages à niveau sur le territoire. Dans le cas du pont actuel (provisoire depuis 10 ans), l’unique passage au-dessus de l’Ourthe à Tilff débouche sur un passage à niveau… et de provoquer d’importantes files sur l’ouvrage. Détail qui fâche : c’est le tracé emprunté par de nombreuses ambulances qui rejoignent le CHU.

Plutôt que de créer une nouvelle traversée évitant le passage à niveaux, c’est à l’endroit du pont actuel que le futur pont sera installé. Ce dernier empruntera toutefois un tracé moins perpendiculaire par rapport à l’eau, afin de passer au-dessus du rail. En outre, cet ouvrage est agrémenté d’un passage cyclo-pédestre et permet de valoriser la gare de Tilff.

Nous l’indiquions , le fonctionnaire délégué a bien reçu la demande de permis mais l’enquête publique n’a pas encore débuté car un dernier document doit encore être ajouté au dossier. L’enquête débuterait toutefois dans quelques jours…

La députée socialiste Christie Morreale, échevine empêchée d’Esneux et qui a interpellé le ministre Prévot à ce sujet, se réjouit de l’avancement du dossier. L’échevin de l’Urbanisme, Léon Martin (MR), annonce que la salle de l’Amirauté a déjà été réservée, le 12 mai prochain, pour une réunion publique.

Marc Bechet

 

Mission économique aux Émirats Arabes Unis : Quels avantages pour nos entreprises wallonnes ?

Question orale adressée à M. Marcourt, Ministre wallon de l’Économie le 21 avril 2015

En mars dernier, vous avez accompagné, entouré de plusieurs entreprises, la mission économique aux Émirats Arabes Unis  et au Qatar. Ces missions sont, comme vous l’expliquez, toujours importantes pour l’activité économique wallonne et sont l’occasion de renforcer les partenariats et de conclure de nouveaux contrats pour nos entreprises.

Dans ce cadre, cette dernière mission a vu la signature de contrats pour par exemple. UCB avec la société « Newbridge Pharmaceuticals » ou encore l’entreprise Hanin pour l’installation de châssis à Doha. Nous souhaiterions donc vous entendre sur le bilan de cette mission, d’autant qu’elle cible une Région où peuvent être actives de grandes entreprises présentes en Wallonie, tout comme nos universités ou même des entreprises de plus petite taille pour lesquelles ces missions représentent une véritable opportunité.

Je m’attarderai d’ailleurs un peu sur le programme de recherche entre l’université de Liège et l’industriel qatari Qafco, qui porte sur la réponse aux besoins alimentaires pour des pays démunis, et aussi sur le Qatar dont l’alimentation est toujours importée de pays voisins. Qu’en est-il de ce projet de l’Université de Liège ? Ensuite, j’aimerais souligner un exemple concret d’une petite entreprise qui parvient à approcher des marchés lointains grâce à ce type de mission économique. Il s’agit de la Chapellerie Herman de Wellin, qui, en concevant une collection spécifique à destination du Moyen-Orient pour cette mission, valorisant de ce fait un marché de niche ouvrant de réelles perspectives innovantes pour une entreprise wallonne.

Pouvez-vous donc nous faire faire le point sur ces deux projets, et au-delà, sur le bilan actuel de la mission au Moyen-Orient et ses possibles développements ?

Réponse du Ministre :

Je vous remercie pour votre question qui me donne l’occasion de faire le point sur le bilan positif de cette mission économique et princière que s’est déroulée au Qatar et aux Emirats Arabes Unis du 21 au 27 mars et qui a rassemblé une centaine de participants wallons, en comptant notamment les représentants des 45 sociétés belges présentes, le Président de la SRIW et des représentants de l’Université de Liège qui ont signé un important contrat avec le leader mondial d’urée, QAFCO.

A ce sujet, l’Université de Liège et moi-même avons visité le site de QAFCO et rencontrer ses dirigeants. La collaboration entre l’ULG et le premier producteur mondial d’urée est la preuve que les connaissances et la qualité de nos universités sont reconnues dans la Région. Il ne s’agit pas uniquement du financement d’un programme de recherche par des pétrodollars mais d’une véritable collaboration entre la faculté vétérinaire et un industriel qatari. Ce partenariat concerne l’utilisation d’urée sous la forme de probiotique (c.-à-d. l’ajouts de protéines) pour l’amélioration de l’alimentation animale (le poulet notamment).

En ce qui concerne la représentation au niveau sectoriel, l’agroalimentaire, le pharma et les sciences du vivant, mais également le secteur de la construction et de la chimie étaient particulièrement bien représentés avec des sociétés comme Neobulles, très présent dans la région, Rosier, qui est en partie détenu par un fonds d’Abu Dhabi, Mithra ou bien encore Buzon. Les sociétés actives dans les TIC ont également fait le déplacement, comme EVS et Market-IP.

La député Morreale fait également bien de citer la Chapellerie Herman de Wellin qui a eu des contacts sur place fructueux  notamment avec le Dubai Duty Free. En ce qui concerne Qatar Airways et l’aéroport de Bierset, je voudrais signaler à Mesdames les Députés que Qatar Airways est présent à l’aéroport de Liège depuis avril 2013.

Et cette année 2015 s’annonce positive pour Qatar Airways avec le retour d’une ligne africaine (Nairobi 2x par semaine) et l’augmentation des vols transatlantiques (Mexico 4x par semaine). De même, l’ouverture d’une nouvelle destination (Los Angeles, 2 x semaine) est également prévue. En effet, en  2014, les routes africaines ont été déplacées vers Bruxelles et quelques routes transatlantiques ont été créées (Mexico, Atlanta, Houston). Qatar Airways a ainsi connu en 2014 une belle croissance en volume par rapport en 2013.

En ce qui concerne les autres projets qui ont été abordés au cours de la mission, plusieurs signatures de contrats ont eu lieu à Doha et à Dubaï :

  • Ainsi, 6 firmes wallonnes ont procédé à la signature de contrats avec des firmes qataries à Doha : Brandfirst, Kitozyme, Chassis Hanin, Orient Drink, Market IP et Mithra.
  • L’Université de Liège a également signé un accord de partenariat de recherche avec QAFCO, mentionné précédemment.
  • A Dubaï, Mithra, UCB avec la société « Newbridge Pharmaceuticals », Orient drink et Mirage ainsi que Schreder ont signé eux aussi  de nouveaux contrats.

Ces dix contrats ont fait l’objet d’une visibilité accrue lors de la mission car ils ont été singés lors de cérémonies officielles. Je voudrais rajouter que de nombreuses autres sociétés présentes sur place nous ont fait part de leur enthousiasme et des nouvelles relations commerciales qu’elles ont établies. La mission et la délégation officielle facilitent les contacts pour nos entreprises mais celles-ci continuent  ensuite leurs démarches commerciales qui aboutissent à d’autres signatures de contrats.

Les retombées économiques sont manifestes et je ne peux qu’encourager davantage toutes entreprises wallonnes de prendre part aux missions économiques afin de gagner de nouvelles parts de marché à l’étranger. Le pouvoir d’achat dans les pays du Golfe est énorme et il y a une demande pour des produits de qualité que peuvent fournir nos entreprises.

Pour les PME qui en ont la possibilité, le développement de leur société et donc de l’emploi passe aussi et parfois surtout par l’ouverture de nouveaux marchés à l’étranger.

Au niveau de l’attraction d’investisseurs arabes en Wallonie, plusieurs rencontres ont eu lieu, tant à l’hôtel avec notamment le fonds Mubadala qu’au siège de l’Abu Dhabi Investment Authority, le 2ème plus important fonds souverain au monde. Plusieurs sociétés wallonnes ont eu l’occasion de s’entretenir avec des financiers locaux afin de lever des fonds pour leurs projets futurs qui créeront de l’emploi en Wallonie. Les contacts continuent de se poursuivre à l’heure actuelle.

Pour terminer, je voudrais vous rassurer sur les collaborations avec les Ministres des autres Gouvernements de la délégation belge. A l’étranger, nous avons tous intérêt à mettre la Belgique en avant et sous sa meilleure image. Nos relations avec les autres Ministres et Secrétaires d’Etat sont bonnes et nos objectifs respectifs sont similaires. Bien entendu, nous avons nos propres réseaux et l’AWEX a organisé ses propres rendez-vous BtoB pour les sociétés wallonnes mais également des rencontres avec des financiers tant privés que publics.

 

Des haies vives pour protéger les insectes pollinisateurs !

Question orale adressée à M. Di Antonio, Ministre wallon de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire le 20 avril 2015

L’aménagement du territoire a une influence décisive sur la qualité de notre environnement et la protection de la biodiversité de notre région. Nous ne pourrions répondre aujourd’hui aux défis de l’urbanisation sans penser au développement durable. Partant de cette évidence, la Députée Christie Morreale a interpellé hier Monsieur Carlo Di Antonio, Ministre en charge de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, à propos de la promotion des arbres et arbustes mellifères, ou nectarifères, indigènes dans le cadre de la Circulaire ministérielle du 14 novembre 2008.

En effet, il apparait judicieux de favoriser la plantation d’arbres et arbustes mellifères lorsque la création d’une haie vive est déjà obligatoire. On sait de quelle manière les haies permettent de limiter l’érosion du vent, de faciliter la pénétration de l’eau dans le sol, mais également de constituer des couloirs écologiques et de précieux biotopes. En favorisant la plantation de plantes mellifères, il s’agirait alors de renforcer leur statut de couloirs écologiques au bénéfice des abeilles domestiques et des insectes pollinisateurs. La population sans cesse décroissante de ces différents insectes doit retenir notre attention non seulement dans le but de soutenir nos apiculteurs mais également dans un souci de protection de l’environnement. Ces plantes mellifères, communes et bien connues, sont nombreuses : bouleaux, châtaigniers, pommiers, tilleuls, aubépines …

Dès lors, Christie Morreale a demandé au Ministre que les futures haies vives, obligatoires dans le cadre de certains permis d’urbanisme, soient composées, partiellement ou exclusivement, de ces arbustes et arbres mellifères.

Monsieur le Ministre Di Antonio, suite à cette question, a déclaré que, dans le cadre de la réforme du Code de l’Aménagement du Territoire qui est en préparation, il serait souhaitable qu’un pourcentage minimum d’essences indigènes et mellifères soit exigé pour la délivrance des permis.

Pour Christie Morreale, il conviendrait également de distribuer des fiches-conseils afin de mieux choisir les essences que l’on plante en pleine terre ou dans nos jardinières afin de favoriser la biodiversité en Wallonie. Elle rappelle également que ces choix posés par les citoyens ont une importance décisive sur la qualité de notre environnement, que ces choix posés par les particuliers sont loin d’être anodins. C’est pour cette raison qu’une meilleure information du citoyen semble cruciale afin de mieux faire connaître nos plantes mellifères indigènes ainsi que les plantes invasives.


Stop au harcèlement de rue!

L’avenir.net 4 mars 2015

 

Christie Morreale est bonne…et toi t’es relou !

Christie Morreale est bonne...et toi t’es relou !

La Fédération Wallonie-Bruxelles, Christie Morreale en tête, dit stop au harcèlement de rue

Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est penché mardi sur la problématique du «harcèlement de rue» à l’occasion d’une réunion conjointe du comité d’avis sur les questions relatives à l’Egalité des chances entre les hommes et les femmes et de la commission des Droits des Femmes et de l’Egalité des chances.

Le débat a débuté avec la projection du film «Femmes de la rue», ce documentaire réalisé par Sofie Peeters qui avait défrayé la chronique en Belgique, mais aussi à l’étranger.

Celui-ci traite des agressions verbales à caractère sexiste vécues dans le centre de Bruxelles. Des scènes de rue filmées en caméra cachée avaient permis de mettre en lumière ce phénomène tabou.

Les députés ont ensuite Béa Ercolini, fondatrice de l’ASBL «Touche pas à ma pote», Quentin Daspremont pour l’organisation bruxelloise «Hollaback» ainsi que Chris Paulis, anthropologue à l’ULG. Une discussion clôturera les travaux de la commission conjointe.

Christie Morreale, députée PS, à la pointe du combat contre le harcèlement de rue a donné de sa personne pour faire passer le message: elle arborait un pin’s explicite: «Si je suis bonne, toi t’es relou». Marre de se faire siffler en rue comme un chien estime…la Chienne de garde socialiste.

M. Dum.

 

Musée de la pierre de Sprimont: une priorité!

La Gazette de Liège (La Libre Belgique) 13 février 2015

 

Priorité au musée de la Pierre

Début janvier, Philippe Leerschool, l’échevin du Patrimoine de la commune de Sprimont, manifestait son courroux concernant le futur centre d’interprétation de la Pierre. Le dossier est sur la table de la Région wallonne depuis plusieurs mois mais les feux sont toujours au rouge, faute de subsides.

La députée régionale wallonne Christie Morreale a relayé les interrogations de la commune en interrogeant, la semaine dernière en commission, les ministres wallons du Tourisme et du Patrimoine Collin et Prévot, afin de savoir quelles étaient leurs intentions.

Le ministre Collin a précisé qu’une première tranche de 472.006 euros avait été octroyée en 2010 mais que le projet ne peut être mis en oeuvre tant qu’un arrêté de gouvernement, relatif aux subventions du patrimoine, n’aura pas été pris.

“Ce dossier m’est parvenu fin 2014 mais faute de moyens budgétaires, il n’a pu être engagé, a reconnu Maxime Prévot. Il s’agit d’un dossier prioritaire car porteur d’emplois. À la suite de l’interpellation de Mme Morreale, j’ai chargé mon cabinet d’instruire le dossier, qui sera prochainement présenté au gouvernement pour l’accord de subsides.”

L’échevin du Patrimoine de Sprimont se réjouit de cette avancée. “J’espère juste que le gouvernement se positionnera avant le 30 avril 2015, date à laquelle les offres, dont la prolongation avait été négociée, viendront à échéance”, a conclu Philippe Leerschool.

J. Ja.

Sauvons le Thalys wallon !

Le lundi 30 mars, le Thalys wallon a effectué son avant-dernier départ de la gare de Liège-Guillemins, en direction de Mons, avec un très léger retard. Retard induit par une quarantaine de représentants CGSP Cheminots Liège et SLFP qui ont occupé symboliquement le quai d’embarquement du Thalys, et même les rails pour certains d’entre eux, afin de manifester leur opposition à la suspension de la liaison entre Paris et Liège, via la dorsale wallonne, ce 1er avril. Une quinzaine de représentants syndicaux sont ensuite montés à bord du Thalys en direction des gares de Namur, Charleroi et Mons où le même type d’action a été mené.

Si l’on a d’abord précisé que cette liaison devait être suspendue, jusqu’à la fin de l’année, en raison de travaux de sécurisation sur le réseau, le gouvernement fédéral a, fin février, confirmé la décision de suspendre les deux lignes Thalys jugées non rentables, soit celle d’Ostende et celle reliant Paris au départ de Liège via la dorsale wallonne (Namur, Charleroi et Mons). Selon la SNCB, ces lignes seraient déficitaires.

« Le Thalys en Wallonie est stratégique pour le développement de notre région », avait aussitôt affirmé le groupe PS du Parlement wallon en apprenant cette décision.

Selon les représentations syndicales, si la ligne d’Ostende est effectivement sous-occupée, le Thalys wallon, par contre, a enregistré 140.000 utilisateurs en 2014 ainsi qu’un taux d’occupation de 50 à 80 % !

« La ministre a donné des chiffres qui laissent légitimement douter puisque plus de 200 réservations étaient enregistrées, ce lundi, au départ de Liège. C’est la preuve qu’il y a une réelle demande », souligne la députée liégeoise Christie Morreale (PS). « Il est malheureux de constater que parce qu’une ligne n’est pas rentable du côté flamand qu’on décide de faire de même en Wallonie. Et c’est d’autant plus dommageable que des emplois, directs et indirects, ne seront pas renouvelés ».

Et la députée de demander la mise en œuvre d’une alternative qui permettrait aux Liégeois de rejoindre Paris. « Il faudrait que l’un des premiers trains au départ de Bruxelles soit amorcé de Liège. Pour la province de Liège, cela ferait gagner une heure sur le trajet », précise Christie Morreale. « Et pourquoi ne pas faire en sorte d’augmenter le taux d’occupation en faisant partir le train de Maastricht ? Les Hollandais sont demandeurs ».