Christie Morreale | Christie
Vice-Présidente du Gouvernement wallon, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des Femmes
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Enfin des subsides pour le musée de la pierre de Sprimont!

En février dernier, la députée PS Christie Morreale a interrogé le ministre wallon Maxime Prévot, en charge du Patrimoine, au sujet du projet de réaménagement du musée de la pierre de Sprimont, installé au sein de l’ancienne centrale électrique des Carrières de Sprimont. Ce projet, initié il y a une dizaine d’années, vise à en faire un centre d’interprétation de la pierre qui, à travers une scénographie, retracerait l’évolution de la pierre, depuis son état originel jusqu’à la pierre ornementale.

Deux types de subsides ont été sollicités par la commune de Sprimont. D’une part auprès du Commissariat général au tourisme et, d’autre part, auprès du département du patrimoine sachant que les bâtiments sont classés. Si une première subvention du Commissariat général au tourisme (472.006 €) a été octroyée en février 2010, le projet n’a pas encore été mis en œuvre car la partie du subventionnement relevant de la Direction de la restauration du patrimoine devait encore faire l’objet d’un arrêté du Gouvernement wallon. Raison de l’interpellation.

A la question de Christie Morreale, en février dernier, le ministre Prévot avait répondu que ce dossier, porteur d’emploi, faisait partie de ses priorités et il avait chargé son cabinet de l’instruire.

A Sprimont, Philippe Leerschool, premier échevin en charge du tourisme et du patrimoine, s’était réjoui de la réponse du ministre tout en soulignant le fait qu’il était important que le subside soit accordé avant la fin avril sachant que les offres ayant été remises à la commune en 2013 avaient été prolongées jusqu’au 30 avril 2015. Au-delà de ce délai, la commune de Sprimont aurait été contrainte de renégocier les offres et n’aurait pas été à l’abri d’une augmentation des coûts.

Afin d’insister sur cet aspect du dossier, la députée a dernièrement réinterpellé le ministre Prévot. A la suite de ses deux interventions, elle se réjouit donc de la décision du Gouvernement wallon, prise ce jour, d’octroyer une subvention de 757.530 € pour la rénovation complète des deux bâtiments classés et des deux annexes du musée de la Pierre.

Pour information, l’investissement total s’élève à 1.651.144 € TVAC. La part de l’intervention de la Région wallonne est donc de l’ordre de 80 % tandis que la Province de Liège intervient à hauteur de 10 %. Le solde est à charge de la commune de Sprimont.

 

Christie à la ferme

Ce 1er avril représente, pour le secteur de la production laitière, le premier jour sans quotas au sein de l’Union européenne. Ce système, qui permettait de réguler les volumes et les prix et qui avait fait l’objet d’ajustements au cours des dernières années, était en vigueur depuis plus de 30 ans.

La semaine dernière, une délégation de producteurs laitiers de la FWA (Fédération Wallonne de l’Agriculture) s’était postée devant le Parlement wallon afin de remettre aux élus un échantillon des richesses produites en Wallonie et les sensibiliser aux difficultés auxquelles les exploitations risquent d’être confrontées dans un contexte sans quotas…

Ce jour-là, je suis allée à leur rencontre. J’y ai notamment appris que l’on dénombre aujourd’hui moins de 10.000 producteurs de lait en Belgique. En Wallonie, ils sont moins de 3.500. Un chiffre qui pourrait encore diminuer à la suite de la suppression des quotas laitiers… En effet, les agriculteurs peuvent désormais produire la quantité de lait qu’ils souhaitent. Le risque de volatilité des prix du litre de lait est donc accru et cela pourrait mettre en péril certaines exploitations.

Ce mercredi matin, j’ai enfilé de grosses chaussures pour me rendre à la ferme Brouir à Ham (Esneux). J’y ai été agréablement reçue par Mr et Mme Brouir qui gèrent, à deux, une exploitation de 180 bêtes, dont 54 vaches laitières. Les autres bêtes sont des vaches viandeuses et des jeunes. Le fait d’aller à leur rencontre et de visiter leurs installations m’a permis de me rendre compte des contraintes qu’ils subissent au quotidien, de la difficulté de leur métier… Toujours plus de contraintes, de démarches administratives et de coûts! Et pourtant, ils continuent d’exercer leur métier avec passion!

De l’extérieur, on ne se rend pas compte du travail et des sacrifices que cela demande… De longues journées qui commencent dès 5 h du matin, des bêtes à traire et nourrir plusieurs fois par jour, des étables et enclos à nettoyer très régulièrement, des installations à entretenir afin de satisfaire aux normes et contrôles, des charges importantes (à titre d’exemple, une vache boit 80 l d’eau par jour, plus encore en été)…

« L’hiver, toutes les bêtes sont à l’intérieur. Ce qui coûte plus cher puisqu’on leur donne des farines, du foin à manger. Et il faut savoir que ce que l’on reçoit quand on vend notre lait n’est pas suffisant pour payer les farines…« , souligne Mr Brouir. « Nous recevons des primes selon le nombre de bêtes mais, en général, elles servent à payer la nourriture« .

Bref, c’est un véritable cercle vicieux… « C’est très bien qu’il y ait des contrôles mais ils sont payants. Les terrains se font rares et quand il y en a à vendre, ils sont impayables et ce sont finalement de grosses firmes qui les achètent pour y faire, à terme, des logements« , constate Mme Brouir. « On dit aux agriculteurs d’investir mais c’est s’enfoncer encore plus« !

En tenant compte de tous ces paramètres et dans ce contexte sans quotas, il est difficile pour Mr et Mme Brouir d’envisager l’avenir sereinement… Ils ont un jeune fils qui ne demanderait sans doute pas mieux que de pouvoir, plus tard, reprendre la ferme mais dans quelles conditions ? La situation est telle, au vu des tarifs pratiqués, que Mr Brouir finit même par se demander si les exploitations agricoles parviendront à subsister…

A l’issue de cette rencontre, en tant que parlementaire, mon rôle sera de relayer auprès de nos instances les difficultés que rencontrent nos agriculteurs.

Les abeilles en danger : modifier un décret pour interdire l’usage des pesticides néonicotinoïdes

 

Depuis plusieurs années, on déplore la raréfaction progressive, problématique, voire alarmante des abeilles. En cause ? L’utilisation de pesticides/insecticides, la raréfaction des fleurs et le réchauffement climatique. Même les bourdons, qui sont également de bons pollinisateurs, sont menacés. Or, il est essentiel de faire en sorte de protéger ces insectes sachant qu’ils contribuent à la pollinisation de 80 % des espèces de plantes à fleurs à travers le monde ! Sans pollinisation, il n’y aurait ni graines, ni fruits ! L’alimentation de l’homme, à l’échelle mondiale, en serait dès lors profondément chamboulée…

De plus, une enquête de la commission européenne ayant dernièrement livré ses résultats montre que près de 10 % des 2 000 espèces sauvages d’abeilles européennes sont menacés d’extinction. Si bien que si aucune mesure n’est prise, 5 % supplémentaires seront également menacés dans un futur proche.

Le 19 mars dernier, l’Assemblée nationale française a voté l’interdiction des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, identifiés par les spécialistes comme étant très nocifs pour les abeilles. Consciente de ce danger sanitaire, la Commission Européenne a voulu légiférer, bien que trop timidement, interdisant, le 1 er décembre 2013, l’utilisation de trois molécules de la famille concernée dans des conditions limitées et pour certaines cultures seulement et ce, pour une durée de deux ans.

Cette année encore, et malgré cette interdiction partielle, l’état sanitaire de nos ruchers semble déjà plus que préoccupant. En effet, depuis le début de ce mois de mars, relativement doux, les apiculteurs ont constaté que les abeilles sortaient tout doucement de leur ruche… A certains endroits, on a enregistré de sérieuses pertes. Comme nos voisins français lors de l’hiver 2013, nos ruches semblent avoir énormément souffert des conditions climatiques, trop douces. Les pertes continuent d’être élevées. A titre d’exemple, la présidente de la Fédération des apiculteurs de Belgique doit déplorer la perte de 25 ruches sur 29 !

Interpellée par tous ces éléments alarmants, la députée PS Christie Morreale a interrogé, ce mercredi 25 mars, le ministre Carlo Di Antonio, en charge de l’Environnement, en séance plénière du Parlement wallon. Convaincue qu’il convient de renforcer de manière drastique les réglementations en la matière, la députée a plaidé pour que la Wallonie suive l’exemple français en interdisant lesdits pesticides.

En réponse à la question de Christie Morreale, le ministre Di Antonio s’est dit favorable à l’interdiction de ces pesticides tueurs d’abeilles. Il a ainsi plaidé pour que l’on en arrive à ce que ces produits ne soient plus agréés non seulement au niveau européen mais aussi en Belgique.

Le ministre a ensuite fait référence à la législation wallonne, plus particulièrement à un décret de juillet 2013 visant à encadrer l’usage des pesticides. Il a ainsi souligné qu’un article de ce décret limite l’utilisation de tels produits par les pouvoirs publics sans prendre en considération leur usage dans l’agriculture. Il a ajouté qu’il convient d’élargir cette disposition en procédant à la modification du décret. Le ministre a assuré que ces pesticides néonicotinoïdes seront ciblés en priorité par cette modification de décret.

« Je plaide avec force et conviction pour que la Wallonie interdise les produits néonicotinoïdes », a déclaré la députée Christie Morreale, se réjouissant de la réponse du ministre. « Il ne faut pas opposer le secteur agricole au secteur apicole car leurs sorts sont intrinsèquement liés ».

Il faut faire vite car le temps joue contre nous…

Stage de Break Dance et Graffiti du 7 au 10 avril

Durant les vacances de Pâques, la Maison des jeunes JET d’Esneux organise un stage de Break Dance et Graffiti à destination des enfants âgés de minimum 11 ans. Ce stage se déroulera du mardi 7 au vendredi 10 avril, au hall omnisports pour le Break Dance et à la Maison des jeunes pour le Graffiti.

Deux formules sont possibles: stage complet ou demi-stage (soit Break Dance, soit Graffiti). Voir tarifs sur le flyer.

Attention, il faut s’inscrire pour le 1er avril, au plus tard! Infos au 0496/500.933

« Si je suis bonne, toi t’es relou! »

Le 3 mars dernier, au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le harcèlement de rue était au centre d’une commission conjointe (commission des Droits des femmes et de l’Egalité des chances et le Comité d’avis chargé d’examiner les questions relatives à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes). Cette commission, co-présidée par les députés PS Christie Morreale et Patrick Prévot, a été organisée dans le cadre de la journée internationale pour les droits de la femme, le 8 mars.

« En tant que représentants, nous considérons que le harcèlement de rue est une forme de violence. On ne peut le banaliser et nous devons le dénoncer à travers une sensibilisation et des lois », souligne Christie Morreale, qui a invité les députés et la ministre des Droits des femmes et de l’Egalité des chances, Isabelle Simonis, à manifester leur désapprobation envers toute forme de sexisme en portant un badge.

C’est ainsi que trois types de badge ont été produits. Soit 300 au total. Il y en avait de trois couleurs et chacun portait un message on ne peut plus explicite, à savoir « Si je suis bonne, toi t’es relou ! » pour le rose ; « Pas la peine de siffler, je n’aboie pas ! » pour le jaune et « Siffler n’est pas draguer ! » pour le vert.

Ces badges ont été distribués à l’occasion de cette commission conjointe ainsi qu’en séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le lendemain. Tous ont été écoulés. C’est dire le succès qu’ils ont rencontré !

« Il ne faut pas confondre drague et harcèlement. A l’instar des violences conjugales qui n’étaient pas reconnues il y a 15 ans comme elles le sont aujourd’hui, il faut en arriver à ce que le harcèlement de rue soit logé à la même enseigne. Il n’est pas normal de ne pouvoir aller faire son marché, se promener en rue ou autre sans se faire harceler », conclut Christie Morreale. « Raison pour laquelle il est important, pour nous élus, de relayer des témoignages et initiatives d’associations de terrain qui combattent le harcèlement de rue ».

 

« Pas la peine de siffler, je n’aboie pas ! » STOP au harcèlement de rue !

A l’initiative de la députée PS Christie Morreale, la commission des Droits des femmes et de l’Egalité des chances, qu’elle préside, et le Comité d’avis chargé d’examiner les questions relatives à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (présidé par le député PS Patrick Prévot) se sont associés pour organiser un événement, le 3 mars dernier, dans le cadre de la journée internationale pour les droits de la femme, le 8 mars. La thématique choisie était le harcèlement de rue. Sans cesse, des femmes et jeunes femmes sont victimes de propos déplacés en rue, d’insultes, voire de menaces ! C’est intolérable ! Ce type de comportement ne peut être banalisé.

« L’objectif est d’être à l’écoute des personnes ayant initié des actions contre le harcèlement de rue afin que nous, parlementaires, puissions réfléchir à l’instauration dans les écoles de programmes ciblés sur cette problématique, de mécanismes qui pourraient être efficaces », a souligné Christie Morreale.

Les députés membres des deux organes ont arboré un badge sur lequel était inscrit un message on ne peut plus explicite… Les uns ont ainsi opté pour « Pas la peine de siffler, je n’aboie pas ! » ou « Siffler n’est pas draguer ! » alors que d’autres ont osé afficher « Si moi je suis bonne, toi t’es relou ! »

Pour témoigner de cette déplorable réalité, les députés ont écouté trois orateurs qui ont fait part de leur expérience et des initiatives qu’ils ont prises. Béa Ercolini, rédactrice en chef du magazine Elle Belgique et présidente de l’ASBL Touche pas à ma pote, estime que le harcèlement de rue devrait être classé parmi les violences faites aux femmes. « Cela ne tue pas mais ce sont des violences répétées qui blessent au plus profond, vous empêchent de grandir et d’être vous », a-t-elle précisé.

Son ASBL porte un projet d’éducation en classe contre les stéréotypes genrés. Des équipes de comédiens de la Ligue d’impro sont envoyées dans les écoles primaires, à la rencontre d’élèves de 5e et 6e années, pour aborder le harcèlement de rue à travers une séance d’improvisation. « On a dénombré trente séances en 2014. Ce qui représente 2.400 à 2.500 enfants », a-t-elle expliqué, ajoutant qu’elle et son équipe espèrent initier une nouvelle salve, d’autant que des demandes leur parviennent. Par ailleurs, l’ASBL lancera une nouvelle opération de sensibilisation le 21 mars prochain. Une opération qui sera axée sur la distribution de petites cartes de visite.

Quentin Daspremont, représentant de l’antenne bruxelloise Hollaback !, une organisation présente dans 25 pays à travers le monde, a notamment fait état de témoignages qui ont été recueillis sur leur site Internet. Selon lui, il est essentiel non seulement de maintenir le débat mais aussi de fournir davantage de moyens à la recherche en vue d’analyser les causes et origines du harcèlement de rue. « Afin de démontrer à quel point les effets du harcèlement de rue peuvent être dévastateurs pour les femmes », a-t-il insisté.

Quant à Chris Paulis, anthropologue à l’ULg, elle a épinglé le fait que l’espace public a, historiquement, toujours été masculin et qu’il continue de l’être. « On continue de parler de professions féminines occupées par des hommes et de considérer que les femmes exerçant certaines professions ne sont pas à leur place », constate-t-elle. Aussi, elle estime qu’il convient d’intégrer la problématique du harcèlement de rue dans le cursus scolaire et ce, dès la maternelle ! « Car on remarque des comportements différenciants dans le chef des instituteurs ».

A l’issue des questions-réponses, la ministre des Droits des femmes et de l’Egalité des chances, Isabelle Simonis, a remercié les orateurs pour leurs interventions éclairantes. Elle a clôturé cette commission conjointe consacrée au harcèlement de rue en insistant sur le fait que les femmes ont bien évidemment le droit d’occuper l’espace public, « dans toutes ses dimensions et en toute quiétude ».

« Il est temps que la mixité redevienne une réalité dans les gestes au quotidien. Aussi, je vais plaider pour que le harcèlement de rue figure au rang des priorités des différents niveaux de pouvoir », a précisé la ministre.

Et pour cause, les chiffres en la matière sont édifiants ! Ainsi, on estime qu’une femme sur trois subit au moins des violences physiques ou sexuelles, qu’une sur cinq est victime de traque furtive et qu’une femme sur dix subit une ou plusieurs formes de harcèlement sexuel !